Indonésie
 
1 avril 2011

Haaaa l'Indonésie, Bali, c'est vraiment un plaisir que d'arriver dans ce pays depuis le temps qu'Isabelle me parle de ses souvenirs vieux de 30 ans. Mais le début de cette aventure commence difficilement par un embarquement des plus compliqué, suivi par un débarquement tout aussi épique, puis une grosse désillusion en faisant notre demande de visa.

Nous espérions deux visas d'un mois dont nous ferions une demande de prolongation pour le dernier, nous assurant 3 mois de visa et de quoi traverser les miliers de kilomètres qui nous séparent de Bali. Le douanier en décida autrement et nous octroya un visa d'un mois non renouvelable...

(hoooo que la rage des douaniers enserre mon coeur à ce moment là) et pour finir le gâteau et mettre une cerise au sommet, nous passons par une fouille complète de nos affaires, le chien renifleur anti-drogue compris.

Dur de monter les vélos sur le toit, mais Isabelle ne perd pas son plaisir de revoir ce pays...

Nous ne ferons que longer l'île de Singapour barriquadée derrière ses barbelés posés dans la mer

Heureusement, les petites îles d'Indonésie sont différentes et nous laissent apercevoir quelques villages de pêcheurs aux maisons posées sur pilotis

 

Nous voila arrivé sur l'île de Batam, comme nous l'avait sugéré les douaniers malaisiens, (ceux qui ne voulaient pas nous laisser sortir par la petite porte), et là, la malchance nous poursuit car nous apprenons que durant deux semaines il y a aucun bâteau pour nous sortir de cette petite île et nous déposer sur le continent (nous sommes hors-saison touristique), ou alors en nous déposant dans des endroits perdus où la validité de notre visa ne serait pas assez longue pour rejoindre un coin de terre moins sauvage qui nous permettrait de prendre l'avion pour l'Australie, puisque tout cargo est aussi inexistant. 

Que 2 semaines sur un petit bout de terre pouilleux, sale et engorgé de voitures peuvent passer lentement!!!. Ce ne fut pas le pire car l'embarquement deux semaines plus tard pour rejoindre Jakarta ne fut pas plus simple et la descente vertigineuse avec pleins de curieux qui regardent en rigolant au lieu de vous aider...

évidement moi j'ai rien compris, j'en suis encore à Titanic

à peine arrivé... la fête est finie et...

... le rideau se lève sur un décor bien différent où les enfants peuvent dormir à même le sol

Jakarta l'épouvantable... Encore plus sale et puante que notre petite île, le prix des chambres d'hôtel y est exacerbé et le peu de temps que nous aurons la chance euh le malheur d'y vivre, celles-ci sont sans fenêtre et l'odeur de moisi ne vous lâche pas.

Les lignes d'aviations standard Jakarta ou Bali via Darwin n'existe plus, il n'y a plus que deux compagnies low coast qui font le trajet, mais nous demande pas loin de 1'500 euros pour le surplus de bagage qu'il faut compter à chaque changement d'avion, soit trois fois, et quand enfin nous trouvons une autre destination australienne, seul deux compagnies standard la déservent.

C'est un vrai tour de force qui dure trois jours en palabres pour avoir enfin un prix de bagages que nous pouvons nous payer avec nos petites économies, sans parler des emmerdes que nous allons vivre pour embarquer nos vélos, bande d'ignares va.

ou les rues nous font penser plutôt à des décheteries... mais arrêtons de regarder cela et voyons le beau coté des choses... (essayons quoi)

comme le Garuda, un dieu du pays...

ou de petits lacs tranquilles recouverts de très jolis lotus...

 

Après presque un mois en Indonésie, voici uniquement ce que je peux écrire, je ne sais pas si nous repasserons ici à la sortie d'Australie en commençant directement par Bali tant ce ne fut qu'un mois de ...censuré... De plus, un autre problème nous colle de près et m'empèche d'en écrire plus, mais cela je vous le dirai sur la page Australie si nous survivons au prix final qu'ils vont sûrement tenter de nous demander... 

Alors pour vous faire patienter, je peux quand même mettre quelques photos...

nous sommes bloqués, mais heureusement la patronne de notre suite impérial à 10'000$ est vraiment sympa, presque autant que ses employées (ça c'est pour faire de la désinformation)

tellement gentil avec nous parce que nous sommes coincés que des couples nous invites au restaurant pour une cool soirée de karaoké... 

sans parler des somptueux repas de langoustes, homard et crustacés de toutes sortes que nous goûterons. (et paf... encore de la désinformation ) Le seul hic, pour prendre l'exemple de ce repas sur une terrasse de nuit, notre repas d'amoureux sera stoppé 38 fois par des enfants de 3 à 4 ans vendant des journaux en passant par les musiciens, collecteurs de fond, mendicité et j'en passe... La 39ième fut la serveuse au moment de l'addition, mais là je sais pas si je peux la compter
trève de plaisanterie, les choses sérieuses recommence, nous voila partis pour Jakarta

le conford de la classe z est plutôt très spartiate et la couchette plutôt dur

Heureusement que le vendeur de crustacés en tous poils était là pour nous remonter le moral
mais nous n'avons pas à nous plaindre car pas tout le monde à eu le droit aux couchettes, allez zou, dans le couloir

plutôt surpris de voir des blancs sur leur rafiot, ils n'ont pu s'empècher de se photographier avec nous

et moi de photographier la belle décoration de la salle à manger qui m'a fait bien rigoler... oui vous avez bien vu
la descente fut aussi périlleuse que la montée, à la différence que là c'est le vélo qui m'entraine...

enfin sur le plancher des vache après plus de 5h00 de retard et nous retrouvons des amis

heureusement qu'il y avait cet écriteau pour nous souhaiter la bienvenue
Heureusement que nous avons l'esprit fertile et que nous pouvons quand même apercevoir de jolies choses

cela dit, c'est par là qu'il faut regarder car si on prend le temp de voir...

... on peu justement voir de bien jolie chose, comme cette chauve-souris dormant sous une feuille de palmier
un dernier coup d'oeil sur ce petit coin, avant que l'orage tropical nous arrive dessus

cachant d'un coup le soleil radieux et même le gros bateau pourtant juste devant notre nez

voila, il est temps de reprendre notre voyage, direction aéroport ou les sous ponts sont habités par les plus démunis...
nous voilà à l'aéroport... quelque tour de vis, quelques bouts de ficelles et de bâches plastiques...

... et voila nos mules transformées en bagages de soute, il y a plus qu'à...

malheureusement il a fallu que nous tombions sur un troupeau d'igniares sauvages qui malgré l'effort que je fais pour leur apprendre qu'il n'y a plus besoin de dégonfler les pneus car cela n'était valable sur les caravalles des années 70 quand les soutes n'étaient pas pressurisées et que mon vélo va très bien comme ça...

durant près d'une heure, les 4 monstres vont s'attaquer à nos mules, les transformants en pauvres petits insectes qui auraient passés un mauvais quart d'heure en présence d'une grosse araignée... sans parler évidement des 20$ qu'il a fallu payer à la fin...

 

(et je ne vous parle pas des différents contrôles et rayons de sécurité à passer sinon ils ne vont plus jamais nous laisser revenir dans leur pays si jamais nous étions assez con pour cela... )

(heuuu au fait, les briquets que vous nous avez ramassés, c'était si jamais j'avais eu une envie subite de cramer le pilote ou détourner l'avion???... 

Une dernière petite question encore, c'est quand que vous nous faites voyager à poil que l'on rigole au moins un peu )

Ok ok, je vais pas vous laisser dans cette état avec ce sourire qui vous monte jusqu'aux oreilles, je vais vous raconter une toute petite anecdote pour vous calmer cet air ridicule et finir cette page...

Un soir, discutant avec une indonésienne, nous lui demandons pourquoi ils nous appellent les longs nez... Après une explication des plus rigolote, elle nous lache du tac au tac... En plus cela vous handicape d'avoir un grand nez... vous ne pouvez pas comme nous vous embrasser de face, vous êtes obligé de pencher la tête...  

 

veni vidi reviensi? Si ma rage contre ce pays passe pourquoi pas...

 

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